L'APPELEUR D'OISEAUX
Quelques traces éparpillées dans une mémoire d’écolier, des écritoires d’or aux feuilles d’ébène, un long couloir, appeleur d’oiseaux de juillet où le froid creuse et souligne l’écharpe de la lune. Jusqu’au sang, l’ennui céleste des pierres proche des battements de cœur, des regards soudains osant s’aventurer plus loin lorsque vous apparaissiez nues aux fenêtres de Midi, un soleil d’Orient ricochant du fond des mers, là où tout se perd, s’éparpille à nouveau sur une mémoire hésitante, qui importe peu, au rêve de l’écolier. Droits réservés. PATRICK TAFANI - D'INVISIBLES TRAVERSÉES -